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Et si l'email d'avertissement de l'HADOPI ressemblait à ça ?

Comme vous avez peut-être pu vous en rendre compte, le projet de loi HADOPI revient progressivement sur le devant de la scène : le fameux "point d'étape" de Lundi dernier consistait en une réunion au cours de laquelle était distribué un document d'information. Pas bien folichon, on découvre sur celui-ci un nouveau logo (plus en adéquation avec les lois du copyright), un compte Twitter officiel, qu'un certain nombre de décrets sont en passe d'être validés, mais que la Haute Autorité s'en remet à la CNIL depuis seulement une petite semaine pour faire valoir son droit à la collecte et au traitement des adresses IP. Naturellement, tout ceci prend du temps et, de facto, coûte excessivement cher : des autorisations en bonne et due forme devraient être obtenues seulement dans quatre mois et ce, dans le meilleur des cas. Un des points essentiels de la riposte graduée consiste justement en l'envoi de ces fameux emails d'avertissement. Théoriquement, les emails seront prêts dès la fin du mois de Juin, mais de toute évidence, un doute plane quant à leur envoi effectif.

Nouveau logo HADOPI

Aussi, je me suis demandé à quoi pourrait bien ressembler ces emails. Puis je me suis souvenu qu'entre 2003 et 2008, une vague d'emails de même nature avait été expédiée à un certain nombre d'internautes français, tous clients du fournisseur d'accès feu Club Internet. Ces emails d'avertissement émanaient en réalité de la Motion Picture Association pour le compte des distributeurs et producteurs de film américains, qui détectait les pirates avec une rigueur toute relative. S'en suivaient de nombreux témoignages d'internautes (sur des forums d'informatique comme Clubic.com, Commentcamarche.net, Hardware.fr, TomsGuide.com, Emule-France.com et j'en passe plusieurs centaines) ayant téléchargé, partagé des films (La Guerre Des Mondes, Mission Impossible 3, Le Seigneur des Anneaux), des jeux vidéos (The Elder Scrolls IV) voire même des logiciels (Mac Afee 2005).

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12 raisons d'avoir un iPhone SANS syndrome de Stockholm

Je réagis assez tardivement car je dois admettre que j'étais passablement agacé, pour ne pas dire carrément hors de moi : en décembre dernier, je lisais cet article, évoquant une étude dont les conclusions sont pour le moins... euh... affligeantes. Je fulmine de nouveau, donc autant entrez dans le vif du sujet !

iPhone en vieux téléphone

Pourquoi ai-je choisi d'acheter un iPhone il y a deux ans ?

1 - Parce qu'Androïd n'était pas encore à la mode quand j'ai acheté mon iPhone, contrairement à aujourd'hui ! Qu'est-ce que ça fait hype, aujourd'hui, d'avoir un téléphone sous Androïd ! Encore que visiblement, ça se discute.

2 - Parce qu'en Septembre 2008, sur un plan purement esthétique, l'iPhone était de très loin mon téléphone préféré. La préférence esthétique à un produit est-elle une composante de l'addiction masochiste à une marque ? Si tel était le cas, alors je suis au moins autant un Samsung Addict (TV HD, LCD 22", APN 8 Mp).

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Resilier.com nous offre la résiliation 100% en ligne !

Avez-vous déjà résilié un service ou été tenté de le faire ? Dans les deux cas, vous avez du vous heurter à la bureaucratie tentaculaire des services nécessitant ce type de procédure. Les démarches sont lentes, extrêmement laborieuses, et ce, notamment dans le cadre d'une résiliation auprès d'un fournisseur d'accès Internet. Si vous avez déjà tenté l'opération par téléphone, vous avez probablement été confronté au discours laconique d'un "conseiller" vous indiquant la seule méthode acceptée : l'abominable courrier recommandé.

Logo Resilier.com

Mais fort heureusement, Resilier.com est là !

Resilier.com est un service d'envoi recommandé de lettre de demande de résiliation. Dans ses garanties, on retrouve la triade : fiabilité, simplicité et rapidité. Ajoutez à cela aucune obligation de déplacement dans une Poste ou dans une boutique appartenant au service à résilier, et vous tenez la solution parfaite à votre problème de résiliation fastidieuse. Tout se passe en ligne : de la résiliation au renvoi de vos box Internet et décodeur TV, en passant par la révocation de vos prélèvements bancaires. Pour parfaire ses services, Resilier.com met à votre disposition 3200 "points résiliation" répartis dans toute la France dont au moins un se trouvera forcément à quelques encablures de votre domicile.

Par ailleurs, le service ne se limite pas à Internet : il est possible de résilier votre abonnement TV, votre forfait de téléphonie mobile, mais aussi votre contrat d'assurance.

Ayant très récemment reculé face à l'amoncellement de procédures à prendre en compte pour la résiliation de mes abonnements Internet et TV chez Orange, il est certain que Resilier.com m'offre la possibilité de réenvisager la chose de manière beaucoup plus sereine !

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[GUEST] La législation sur le téléchargement en Norvège #1

Wotan est de ces exilés de France qui ont une vision très critique d'une partie de l'actualité française, en particulier vis à vis de tout ce qui touche à Internet. Nous avons suivi ensemble les débats sur le projet de loi HADOPI à l'Assemblée Nationale, débats déclenchant d'ailleurs en nous des réactions hautement épidermiques. Résidant à Stavanger en Norvège, Wotan est bien placé pour appréhender la politique numérique exercée en Scandinavie. C'est pourquoi je lui ouvre très volontiers les pages de mon blog.

Le modèle scandinave est souvent pris en exemple par les hommes politiques, dans des domaines divers. Le plus souvent, la référence se suffit d’un simple "Ils le font bien en Scandinavie", sans expliciter en détails comment cela se passe dans les pays du Nord. Dans le domaine du partage de fichiers, le gouvernement français pourrait prendre exemple sur la Norvège par exemple, au lieu de faire l’exact contraire. Le but de mes articles sera de passer en revue la position officielle de la Norvège sur trois sujets d'actualité en France : le partage de fichiers soumis aux droits d’auteur, les DRMs et le filtrage du Net.

Pour certains gouvernements, le partage de fichiers soumis aux droits d’auteurs sur Internet est un mal qu’il faut punir. Ils veulent non seulement punir ceux qui en font le commerce (ce qui est normal puisque illégal), mais aussi les petits téléchargeurs qui prennent un album ou quelques épisodes de série de temps à autre. Ils emploient alors des moyens plus ou moins normaux dans un état de droit pour combattre ce qu’ils nomment, avec la bénédiction des industries du disque et du cinéma, un fléau. La France se range dans cette catégorie, grâce d’abord à la loi DADVSI, puis maintenant avec la loi Création et Internet.

Pour d’autres pays, le partage de fichiers est tout simplement une évolution de la société qu’il faut prendre en compte, et non pas une infraction. La Norvège, qui prouve encore son avancée dans le domaine de la technologie, est de ceux-là. Les industries du disque et du cinéma ont commencé à réellement s'intéresser au problème du partage de fichier en Norvège début 2008.

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13 solutions de téléchargement illégal oubliées par l'HADOPI

Préambule : cet article n'a absolument aucune vocation à inciter qui que ce soit au téléchargement illégal.

Son but est simplement de rappeler que :

  • les solutions de téléchargement légal ne sont pas du tout adaptées à la demande en terme de prix, de diversité, de qualité ou de fiabilité (à ce sujet, lire mon article intitulé "État des lieux des offres de téléchargement légal en France")
  • les dirigeants des majors ne font preuve d'aucun réalisme et entretiennent la propagande en s'appuyant sur des thèses fortement discutables
  • il existe d'innombrables sites utilisant des protocoles aussi variées que non contrôlables par l'HADOPI (qui se contentera de placer des radars exclusivement sur les plates-formes traditionnelles de P2P)
  • la plupart de nos politiques savent à peine se servir d'une souris (Christine Albanel et Frédéric Lefebvre nous le rappellent régulièrement lors de leurs interventions publiques)
  • à court terme le téléchargement illégal occasionnel sera sans doute enrayé, tandis que les internautes responsables du téléchargement illégal de masse auront depuis longtemps adopté des solutions plus sécurisées sans pour autant remettre en cause leurs habitudes d'achat de musique ou de film (Cf. les deux sondages qui discréditent la loi HADOPI)

Je tiens par ailleurs à signaler que ces solutions s'inscrivent toutes dans un cadre juridique parfaitement légal. Mais s'il est autorisé d'y échanger des fichiers libres de droit, il est en revanche évidemment interdit d'y échanger des fichiers protégés par les droits d'auteur.

Ne perdez jamais de vue que le téléchargement illégal est... illégal.

Passées ces précautions d'usage, voici donc les 13 solutions qui rendent le projet de loi Création et Internet (HADOPI) caduque avant même que celui-ci n'ait été voté. Si la plupart de ces solutions sont faciles d'accès (voire même carrément triviales pour certaines), d'autres se révèlent un peu plus complexe à maîtriser, mais en définitive, rien qui ne soit vraiment insurmontable pour qui sait configurer un client P2P.

Voter pour ce billet sur Fuzz !

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