Ce billet pourrait commencer comme une fable tant l'histoire que je vais vous raconter contient son lot de dialogues vifs et de ressorts comiques. Il pourrait aussi se finir comme une tragédie tant la désillusion fut profonde, voire même abyssale, devant ce qui allait se nouer face à nos écrans éclairés par la lumière blafarde de l'aube (si, je vous assure, à 6 plombes du mat', quand on a attendu pour rien, la lumière est blafarde).

>>> 5:30 à Paris | 23:30 à NYC | 20:30 à Cupertino

Une poignée de geeks européens font le pied de grue devant leur ordinateur, espérant s'emparer le plus promptement possible du précieux sésame convoité. Je veux bien sûr parler de l'OS 3.0 pour l'iPhone amenant son lot de franches rigolades et marades improbables (...mais n'en ferais-je pas un peu trop ?). La fonction "copier/coller", ce n'est tout de même pas rien, ne soyons pas médisant. On jongle donc entre Twitter, iTunes et son iPhone, au cas où celui-ci se déciderait à entamer une mise à jour silencieuse. Naturellement, les américains sont bien plus nombreux, et n'hésitent pas à enchaîner perle sur perle sur Twitter.

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Ce buzz remonte déjà au début du mois de Novembre, à l'occasion des élections présidentielles aux USA.

Le "Petit Journal" de Yann Barthès, rubrique du Grand Journal de Canal +, se donne pour défi à cette occasion de montrer clandestinement des banderoles en plein écran sur les chaînes de télévision américaines aux heures de grande écoute. Pendant quelques heures, des bannières "Coucou Maman" ou "Maman je t'aime kikoulol" (sic !) vont s'immiscer dans les journaux télévisés des grandes chaînes d'information (NBC notamment). Mais c'est finalement avec une affiche portant le slogan "Cassoulet forever" que le buzz prend toute son ampleur. Accompagnée d'une banderole "But choucroute is better" plus discrète, les deux affiches se retrouvent déployées sur Time Square à New York au soir du 4 novembre, en direct à la télévision et peu avant les résultats donnant Obama vainqueur.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la blague a profité d'une excellente visibilité et que la mission a largement été accomplie. Si les téléspectateurs n'ont pas été décontenancés par les messages du porteur de banderole dédiés à sa maman, en revanche le mot "cassoulet" a fortement intrigué les journalistes américains, ne sachant pas s'il fallait y voir une insulte, un code secret, un message caché, voire même le nom d'une personnalité.

Puis le web a considérablement alimenté le phénomène...

Si vous souhaitez voir les vidéos, ou encore savoir comment les journalistes et la blogosphère ont pris le relai, vous pouvez...

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