Nul (ou presque) n'est sans savoir que le futur projet de loi HADOPI a de grande chance de s'installer pour de bon dans nos contrées. Ce système, visant à mettre en place une riposte graduée pour lutter contre le téléchargement illégal, est soutenu fermement par notre ministre de la culture, Christine Albanel. Or, l'offre légale de téléchargement (de musique et film essentiellement, mais de jeux vidéo également depuis l'avènement de Steam) est totalement insuffisante et montre à quel point le lobby des majors, éditeurs, distributeurs, producteurs, connaissent extrêmement mal leur propre marché. Cette constatation est l'occasion de faire un rapide état des lieux des offres légales de téléchargement (jeux vidéo, VOD et musique).

Le téléchargement légal de jeux vidéo : sur Steam (même si cette plate-forme se révèle plutôt assez satisfaisante comme le souligne Twivi), les prix affichés sur le catalogue sont systématiquement hors taxe. Il faut donc être vigilant au moment de son achat et bien penser aux 20% de TVA qui seront en sus sur la facture finale. Par ailleurs, étonnamment, certains jeux sont proposés à des prix supérieurs à leur version "boîte". Sur EA Store, la boutique en ligne de l'éditeur Electronic Arts, on pratique le taux de change 1$ = 1€ voire même carrément 1$ < 1€, foncièrement malhonnête donc. Pire : en bon seigneur, EA Store propose un service payant vous autorisant à télécharger votre jeu pendant 2 ans, au lieu des 6 mois prévus par défaut. Ajoutez à cela un système d'activation dramatiquement laborieux voire déficient, et un catalogue très limité..

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Le téléchargement légal de vidéo (film, série) : d'une manière générale, le problème récurrent est celui du délai qui sépare la diffusion d'une série à l'étranger de sa diffusion en France. Malheureusement, les plates-formes de...

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