Wotan est de ces exilés de France qui ont une vision très critique d'une partie de l'actualité française, en particulier vis à vis de tout ce qui touche à Internet. Nous suivons ensemble les débats sur le projet de loi HADOPI à l'Assemblée Nationale, débats déclenchant d'ailleurs en nous des réactions hautement épidermiques. Résidant à Stavanger en Norvège et étant largement au fait de la politique numérique exercée en Scandinavie, Wotan observe les débats français d'un œil aguerri. C'est pourquoi je lui ouvre volontiers les pages de mon blog.

À peine pensions-nous en avoir fini avec les lois en « i » que celles-ci reviennent en force. La loi HADOPI ressuscite de ses cendres après la juste censure partielle du Conseil Constitutionnelle, et la LOPPSI commence à faire parler d’elle. Cette dernière est un projet de loi du Ministère de l'Intérieur, et est dans les cartons depuis longtemps. Mais ça y est, réjouissez vous, elle arrive bientôt, d’abord à l'assemblée Nationale et au Sénat, puis sur vos écrans. La LOPPSI amorce le filtrage d’Internet, sûrement un de ses points les plus contestés. Filtrer quoi, comment, pourquoi ? Le gouvernement répond à ces questions dans une étude d’impact, maintenant obligatoire pour tous les projets de loi.

Afin d'analyser cette étude, de se faire une idée de ce filtrage, et surtout d'envisager ce qu’il faudrait faire à la place (parce qu’une fois de plus, c’est n’importe quoi), je vous propose de télécharger >> ce document << .

(document mis à jour le 17/07/2009)